International
Mobilité internationale
La mobilité internationale offre aux étudiants la possibilité de suivre une partie de leur cursus dans nos universités partenaires, en Europe ou à l’international. La Faculté d’Économie de l’Université de Montpellier propose ainsi de nombreuses opportunités d’études à l’étranger.
Partir en programme d’échange permet de découvrir une nouvelle culture, de perfectionner ses compétences linguistiques et de vivre une expérience enrichissante, que ce soit par les cours ou les stages, un véritable atout pour le CV.
Ces programmes concernent aussi les enseignants-chercheurs et le personnel administratif, favorisant les collaborations et le renforcement des échanges internationaux.
Demander une bourse
Cette rubrique a un caractère informatif. Avant d’entamer vos démarches, demandé conseil au Bureau des Relations Internationales (BUR 113).
BOURSES ERASMUS+
Bourse de mobilité à l’international, zone Europe. Peut propose un complément « inclusion » si vous remplissez certains critères (situation de handicap, boursier sur critères sociaux, habitant de zone rurale ou en quartier prioritaire)
CONDITIONS
- durée du séjour de 3 à 12 mois ;
- dans le cadre d’un échange inter-établissements ou d’un stage professionnel ;
- dans un pays européen.
Bourses AMI, Aide à la mobilité internationale
Bourse de mobilité à l’international, dans le monde entier (hors France et DOM TOM)
CONDITIONS
- durée du séjour entre 1 et 10 mois consécutifs. Au cours de l’ensemble de vos études supérieures, vous ne pouvez pas cumuler plus de 10 mois d’aide à la mobilité internationale ;
- être boursier de l’enseignement supérieur sur critères sociaux.
Bourses Région
Les bourses régionales pour la mobilité internationale sont des aides financières destinées à soutenir les étudiants souhaitant effectuer une partie de leur cursus à l’étranger, que ce soit pour des études ou un stage.
CONDITIONS
- pour les mobilités en Licence 2, Licence 3 et Master 1 ;
- pour les stages de Master 2 ;
- cumulable avec l’AMI et la bourse Erasmus+
- bourses attribuées par les conseils régionaux.
Bourses sur critères sociaux
Cumulable avec les autres bourses, elle est attribuée en fonction des revenus et de la situation familiale de l’étudiant. La demande doit se faire auprès du CROUS.
chèque coopération
Aide financière attribuée par la Région Occitanie.
CONDITIONS
- durée minimale de 6 semaines ;
- réservée aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur des Académies de Montpellier ou de Toulouse.
Chèque Eurocampus
- pour des mobilités en Catalogne ou aux Baléares (niveau Master).
Le test TOEIC
Créé en 1979, le TOEIC® (Test Of English for International Communication) a été développé par ETS® ( Educational Testing Service) pour répondre aux besoins et exigences du monde professionnel. Le TOEIC® est un outil d’évaluation mesurant et certifiant le niveau d’anglais général et professionnel des personnes dont la langue maternelle n’est pas l’anglais.
Le programme TOEIC® Listening and Reading
Le Programme Public garantit grâce à l’attestation de résultats officielle avec photo, une reconnaissance mondiale du score.
Les scores sont utilisés en externe, reconnus à l ‘international (entrée sur le marché du travail, recherche de stage ou d’emploi à l’étranger..)
Les sessions TOEIC® Listening and Reading Programme Public sont planifiées selon un calendrier fixé par ETS Global. Chaque candidat reçoit une attestation de résultats comportant sa photo et une description détaillée de ses compétences.
Le TOEIC® Listening and Reading teste et certifie les compétences de compréhension orale et écrite du niveau utilisateur élémentaire-débutant à utilisateur expérimenté autonome.
Les scores TOEIC® sont corrélés sur le CECRL ( Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) qui présente 6 niveaux allant de A1 (utilisateur élémentaire-débutant) à C1 (utilisateur expérimenté autonome)
Le TOEIC® Listening and Reading est un QCM ( Questionnaire à Choix Multiples) administré sous format papier.
Il mesure la capacité du candidat à comprendre et utiliser l’anglais dans un cadre professionnel.
Il dure environ 2 h30 et comporte 200 questions
La partie compréhension orale ( Listening Comprehension) : 100 questions
La partie compréhension écrite ( Reading Comprehension) : 100 questions
Vous obtiendrez un score compris entre 10 et 990 points.
Exemple : Un score de 785 /990 correspond au niveau utilisateur indépendant avancé ( B2)
Passer le TOEIC® à la Faculté d’Économie
Depuis 2019, la Faculté d’Économie de Montpellier est centre organisateur.
Ainsi, que vous soyez étudiant, en recherche d’emploi ou salarié, vous pouvez passer le test dans les locaux de la Faculté.
La faculté d’économie administre uniquement le TOEIC® Listening and Reading. (Durée de validité : 2 ans)
Les TestsTOEIC® Speaking and Writing et TOEIC Bridge ne sont pas proposés à la Faculté d Économie.
+ d’infos : Sessions TOEIC® Faculté d’Économie
Foire aux questions
Témoignages de nos étudiants
Elamine, mobilité à Dublin, Irlande
Partie I : Dublin, une capitale atypique
Une richesse culturelle issue des pays nordiques
Tout d’abord, commençons par le commencement, l’Irlande ou plus précisément la République d’Irlande (à ne pas confondre avec l’Irlande du Nord) est un pays insulaire de l’océan Atlantique Nord. Les langues officielles y sont l’Anglais et le gaélique (l’Irlandais).
C’est un tout petit pays ! 70 273 km2 pour seulement un peu plus de 5 millions d’habitants. Colonisé par les Celtes vers -500 av. J-C, elle revendique son identité culturelle.

Dublinia, musée Vikings centre Dublin
La culture irlandaise est également fortement marquée par la culture Vikings du fait de l’invasion de ceux-ci au VIII ème siècle
Les irlandais sont extrêmement fiers de leur origine et identité (Ne dites jamais à un Irlandais que c’est un Anglais, ils considèrent ça comme une énorme insulte !)
Dublin, la capitale, se situe au centre-est de l’île et ses habitants sont les Dublinois ( Dubliners en anglais ) ou les « Dubs ».
Dubh Linn Gardens, jardins d’inspiration celtique
Cette ville est très multi-culturelle et très étudiante.

En effet, depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’Irlande est la destination principale des étudiants européens désirant perfectionner leur Anglais (et croyez-moi qu’avec les Irlandais et leur accent si atypique ça sera forcément le cas !), mais aussi, des étudiants américains qui viennent dans cette ville, historiquement et culturellement, liée à la leur. Par ailleurs, il y a une grosse (GROSSE) communauté d’expatriés français à Dublin plutôt soudée.
Topographie et Climat

Randonnée à Bray, sud de l’Irlande à quelques Kms de Dublin (accessible en bus)
Bien que la ville de Dublin soit très plate, l’Irlande possède de nombreux reliefs côtiers. Idéal pour les amateurs de randonnées ou de balades dominicales !
Les parcours sont, en général, très accessibles et les paysages y sont exceptionnels. Vous pourrez en effet, contempler les richesses naturelles de l’île, sa verdure, sa biodiversité (oiseaux, dauphins, phoques etc..) tout en respirant un air frais et en admirant la mer à perte de vue.
Ce sont des lieux de rencontre, très prisés du peuple Irlandais qui y viennent en famille, entre amis pour marcher, discuter et même … SE BAIGNER (oui oui vous avez bien lu, toutefois, je tiens à préciser que la température de l’eau n’est pas la même qu’à Palavas ou Carnon … je vous aurai prévenu). C’est LE rendez-vous obligatoire des jours ensoleillés(oui ça EXISTE ! Mais je vais en venir patience ..) pour passer « a Whale of time » !
(En ce qui concerne le reste de l’Irlande, les Cliffs of Moher, le Connemara ou encore les Wicklow Mountains sont aussi des « must see » mais j’en discuterai plus en détail dans une prochaine section plus bas.)
Le CLIMAT ! Et oui il faut qu’on en parle … et bien comment dire .. c’est bien meilleur que ce que l’on laisse à penser !
En effet, malgré tous les témoignages qui narraient l’horrible et sinistre temps en Irlande, j’ai été agréablement surpris. Il y a beaucoup de soleil et très peu de pluie en journée. Alors oui, tout est relatif, je ne dis pas que vous allez garder les shorts et la crème solaire mais vous pouvez quand même sortir les lunettes de soleil pour le plaisir. Préparez-vous, néanmoins, à un petit choc thermique en passant de l’été montpelliérain à l’automne irlandais.
Il fait, de manière générale, plutôt froid pour ma part mais bien loin de mes attentes. De septembre à décembre il a fait très bon avec des températures qui peuvent monter dans les 15 degrés avec peu de pluie. En revanche, la nuit et en soirée la température chute drastiquement et il peut donc arriver de prendre froid (pensez donc à prendre une bonne doudoune dans vos valises).
De janvier à Mars en revanche, il fait un peu plus froid et le temps est plus pluvieux. Néanmoins, votre principal ennemi sera … le VENT ! Je ne savais pas ce qu’était le vrai vent avant de le découvrir ici en Irlande.. exit les chapeaux, casquettes et autres couvre-chefs et on sort la grand-voile comme dirait Garou.
C’est pour cela que la météo à Dublin est si difficile à prévoir, malgré des températures plutôt stables il peut arriver que le ressenti entre différentes heures de la journée diverge grandement. Ainsi, il est parfois possible d’assister à un grand soleil, de fortes pluies, de fortes pluies et du vent (c’est le moment où il faut fuir) puis de nouveau du soleil .. tout ça dans la même heure !
Comme dirait le proverbe irlandais« Quand il n’y a pas de vent, la pluie en est plus douce » et quand il y a les deux, il est important de trouver refuge … mais où ?
La vie nocturne à Dublin et le Craic Irlandais
Et hop ! Voilà une parfaite transition pour parler de ce qui fait la réputation du peuple irlandais… à vrai dire ils n’ont pas vraiment besoin d’utiliser le mauvais temps comme excuse pour aller faire un tour au pub. Le concept de « vie nocturne » prêtant également à confusion vu que les pubs sont remplis dès le matin !
Les Irlandais sont réputés pour être de bons buveurs et …. ce ne sont pas eux qui vous diront le contraire. Comment parler de Dublin sans parler de la « Black Stuff » ?

Le fameux « Temple Bar » est un véritable monument ici à Dublin et les touristes s’y ruent pour y passer du bon temps
Guinness…Meilleure bière du monde !
Dublin et la Guinness sont INDISSOCIABLES.
(A boire avec modération…L‘abus d’alcool est dangereux pour la santé ».)

The Black Stuff, Irish champagne, ebony nectar, black custard, a pint of plain, que de surnoms pour cette icône…
Créée en 1759 par Arthur Guinness, la Guinness est une bière noire, coiffée d’une mousse blanche, caractérisée par sa saveur, qui rappelle le café ou le cacao selon certains, et son aspect qui lui est si propre. Brassée dans d’immenses cuves au bord de la Liffey (le fleuve qui traverse Dublin), il arrive parfois de sentir son arôme qui s’y dégage et parfume les rues dublinoises. La Guinness est très fortement liée à l’histoire de l’Irlande et est un symbole de l’île d’émeraude. Il existe un musée de la Guinness que je vous recommande forcément afin de découvrir la fabrication, l’histoire et tous les secrets de cette boisson culte.
Néanmoins, la Guinness est typique à Dublin et n’est pas la seule bière de l’Irlande. Il existe presque autant de bières qu’il existe de comté en Irlande et chaque comté est fier de sa création. Ne demandez pas une Guinness si vous allez dans un pub à Kilkenny, le barman risquerait de mal vous regarder.
D’ailleurs il n’existe pas non plus que la bière, l’Irlande est un des meilleurs producteurs de whiskeys au monde ! Vous pouvez, d’ailleurs, prendre le temps de visiter l’ancienne distillerie Jameson qui vous permettra d’en savoir davantage. Vous retrouverez du RedBreast, Midleton et même le ProperTwelve (le whiskey du célèbre combattant de MMA irlandais, Conor McGregor) dans tous les pubs de Dublin.

L’ancienne distillerie Jameson, à deux pas de Smithfield Square
« I only take a drink on two occasions – when I’m thirsty and when I’m not » disait le poète Irlandais Brendan Behan.
Vous l’aurez compris l’alcool est la base de ce que représente le « Craic Irlandais » (Bien entendu l’alcool est à consommer avec modération).
Mais au fait c’est quoi le « Craic » ?
Il n’y a aucune véritable traduction en français .. cependant on pourrait vulgairement définir ce terme comme « l’ambiance ». Les irlandais sont réputés comme de très bons vivants et je peux le confirmer ! Les pubs en Irlande n’ont absolument rien à voir avec ce à quoi j’ai pu assister dans le reste du monde. Les personnes de toute classe sociale, origine etc.. se retrouvent au pub en début d’après-midi pour festoyer, décompresser.
Bien entendu la Guinness est de sortie, accompagnée de nourriture et de musique typique irlandaise jouée par des groupes en live ! C’est ça le craic irlandais, cette bonne humeur, cette atmosphère, cette joie. C’est se retrouver, après les cours, le travail autour d’un verre pour rigoler, discuter et se raconter nos journées.
Malheureusement, retranscrire cette ambiance est impossible à travers ces lignes …c’est quelque chose à vivre !
Avec plus de 2millions d’abonnés sur Instagram et 5millions sur Youtube, Allie Sherlock est une célébrité, ici lors d’une session sur Grafton Street

Les « buskers » (i.e. chanteurs de rues)sont omniprésents dans les principales rues (notamment Grafton Street), où l’on chante, danse et profite du moment sans penser à autre chose…
Les IRLANDAISvous avez compris, l’irlandais est bon vivant, mais ça se traduit aussi dans sa personnalité.
Les irlandais sont très accueillants ( notamment avec les français ), et il est souvent très rare de ne pas être accosté toujours de façon courtoise par des irlandais qui viennent discuter et rigoler. Et si vous leur dites que vous êtes français (en réalité vous n’en aurez pas besoin, ils l’entendront en 10 secondes avec votre accent) c’est jackpot !
En effet, les irlandais adorent particulièrement les Français et la France, du fait de la proximité avec l’Irlande, beaucoup d’Irlandais passent régulièrement leurs vacances, un court séjour à Paris, en Bretagne et même à Montpellier !
Généralement ils apprennent le français au lycée ( en LV2 ) et ils n’hésiteront pas à essayer de dialoguer avec vous !
La culture sociale irlandaise est respectueuse et sans jugement, il n’y a pas de mauvais regards ni même de méchanceté.
Un fois le « craic » bien incorporé dans votre quotidien vous verrez que ça aide énormément afin de délier le langage, vous ferez d’énormes progrès en anglais et les irlandais seront plus que ravis de vous faire découvrir leur culture.

St Patrick’s Day
Quoi de mieux que la St Patrick pour traduire le craic irlandais ?
Dublin est « the best place to be » le jour de St Patrick !
Les irlandais et touristes du monde entier se rassemblent en ce jour de fête … Sortez vos plus beaux accoutrements folkloriques verts et orange, dansez, chantez et vibrez !
C’est une ambiance indescriptible, une célébration à vivre au moins une fois dans sa vie ! Et cette atmosphère se ressent même jusqu’à l’université !
UCD, Ireland’s most global university
Intéressons-nous désormais à l’université … (Ne pas oublier que c’est tout de même la principale raison de notre venue)
UCD est une université mais aux attributs de ce qu’on pourrait qualifier d’école en France. Le campus est absolument GIGANTESQUE !
Pour être honnête avec vous, je n’ai même pas eu l’occasion de tout voir et on pourrait écrire un livre entier sur l’université. Néanmoins, contentons-nous du principal…
L’université se situe sur le campus Belfield à Dublin 14 ( une trentaine de minutes en bus du centre-ville ).

Le centre de University College Dublin
Elle est composée de plusieurs « buildings » qui sont propres à chaque discipline. Ainsi, vous avez, le Science Building, Sutherland Building (la composante droit) etc..
Celui qui nous concerne estle Newman Building pour les sciences sociales. Pour être honnête, ce n’est ni le plus moderne ni le plus confortable mais il est très grand (si on le compare à la faculté d’Économie de Montpellier par exemple).
Il y a plusieurs amphis, des distributeurs de nourriture avec à proximité des espaces pour se poser, réviser etc..
Néanmoins, vous aurez l’occasion au cours de l’année d’assister à des cours qui se dérouleront dans d’autres buildings notamment celui des Sciences (mon préféré) Il existe un nombre incalculable de formations proposées par l’université (certaines dont je ne soupçonnais même pas l’existence), plein de Buildings et amphithéâtres avec des noms très particuliers.

Sutherland Building, (Law School) où j’ai pu assister à mon cours « Money and Banking »
De surcroit, quand vous n’êtes pas familier de l’université, vous pouvez être rapidement perdu et désorienté Mais no worries !
Il y a plein de personnel qui travaille sur le campus et d’étudiants qui peuvent vous renseigner (n’hésitez pas à demander). De plus, durant le premier mois de chaque semestre vous aurez des stands pour rencontrer des étudiants qui sont là pour vous orienter et vous familiariser avec le campus.
Il existe également des visites organisées pour le découvrir.
En résumé, UCD est bien plus qu’une « université », c’est un vrai campus, où l’on peut étudier, aller au cinéma, boire un verre, manger et pratiquer ses activités favorites…
De ce fait, de nombreuses (il en existe plus de 60) « Societies » viennent dynamiser le campus. On y retrouve tous les sports ( pêche, natation , football, volley, basket etc.. ) mais aussi toutes sortes d’associations diverses et variées ( Food society, French Society, African Society, Harry Potter Society etc… ). Pour ma part, je me suis inscrit à la French Society, dont les membres du board sont très souvent des étudiants français, qui organisent des événements et autres, autour de la culture Française.
C’est génial pour promouvoir et ouvrir notre culture aux autres étudiants (et notamment leur rappeler que par définition un croissant au beurre requiert du beurre et qu’on ne croque pas directement dans la baguette !)
Mais également, au club de natation et aussi à la « UCD Investors and Entrepreneurs Society »que je vous conseille fortement si vous souhaitez faire une carrière à l’étranger (elle propose des simulations d’entretiens en anglais et organise des événements avec des grosses institutions financières comme KPMG)
Vous pourrez retrouver toutes les associations sur leurs réseaux sociaux ( LinkedIn, Instagram, Facebook etc.. )
Tout cela est bien beau mais et les cours dans tout ça ?
Les cours s’articulent en différents modules que vous pouvez choisir en début d’année. Vous pouvez prendre un total de 6 modules par semestre et vous pouvez les choisir comme vous le souhaitez (en respectant bien entendu la concordance avec l’emploi du temps mais aussi l’offre de formation que vous auriez eue à Montpellier).
Il y a très peu de cours en amphithéâtre et aucun TD pour permettre à l’étudiant de s’adonner à différentes activités, l’essentiel du travail étant à fournir à la maison. Les cours durent 50 minutes et généralement, vous avez deux cours par semaine par module. A ma grande surprise, il y avait beaucoup de professeurs internationaux dont plusieurs viennent d’établissement prestigieux comme Bocconi et même l’ESSEC.
Il y a des professeurs irlandais (que vous identifierez directement par l’accent), italiens, allemands et français (salutations à Mme. PARLANE qui a été ma professeur de micro-économie au premier semestre). Cela permet une grande diversité culturelle et académique qui sont le pied de voute de UCD.
La plupart des cours sont très agréables, et certains professeurs n’hésitent pas à les dé-formaliser en plaisantant et en discutant de manière assez souple (souvent les professeurs irlandais vous l’aurez deviné).
Autre point positif,Brightspace, qui est l’équivalent de Moodle, est exceptionnellement bien organisé.
Tous les cours sont disponibles en rediffusion, les professeurs laissent toutes les notes de cours, les corrections d’exercice etc.. Tout est mis en place, pour que l’étudiant travaille selon son rythme et pour respecter l’égalité entre tous.
Part II : La vie quotidienne en Irlande
Le logement
Aie… voici le plus gros point noir de Dublin.
Se loger est une vraie mission qui donnerai des fil à retordre à quiconque ( même James Bond ) souhaite s’installer en Irlande.
Les prix des loyers sont exorbitants du à une offre qui ne répond pas à la demande ( vous êtes en économie je ne vous fais donc pas de dessin )… oubliez donc le studio ou le logement seul, à moins de pouvoir débourser 1700 euros de loyer par mois.
Généralement, les étudiants se rabattent sur plusieurs options :
– La colocation : C’est le moyen de logement privilégié des étudiants et autres personnes qui s’installent en Irlande. Comptez environ 750 euros par mois pour une chambre avec salle de bain partagée, 900 euros pour une chambre en-suite et 500 euros pour une chambre partagée.
daft.ie et le meilleur site pour trouver sa collocation… néanmoins soyez très réactif car les demandes sont nombreuses !
– La résidence étudiante : Autre moyen de logement, intéressant si vous souhaitez vous épargner tout ce travail de recherche.
Elles sont très bien équipées et regorgent d’étudiants irlandais et internationaux et sont donc le lieu idéal pour faire des rencontres et ne pas se sentir seul dans un premier temps. Elles ont généralement une salle de jeux, une laverie et même une salle de sport. Ce luxe vous coutera entre 900 et 1000 euros par mois. Il y a des résidences un peu partout à Dublin et UCD en compte 5 ou 6 sur le campus.
– La chambre chez l’habitant :
C’est une pratique très courante à Dublin surtout vers UCD qui est dans un quartier très résidentiel. Certaines personnes ou familles proposent la location de leur chambre. Les chambres et donc les tarifs, peuvent dès lors, variés selon la qualité de la maison et des facilités. C’est la solution la plus économe et vous coutera entre 500 et 600 pour une chambre individuelle. daft.ie est le meilleur site pour trouver son logement, néanmoins, comme dit précédemment soyez réactif car la concurrence est rude !
Vous pouvez également utiliser les groupes Facebook comme «the Ideal flatmate, Dublin» ou bien encore «Les Français à Dublin» si vous souhaitez faire une coloc entre français. Faites très attention, les arnaques sont malheureusement très fréquentes à Dublin, n’envoyez jamais de l’argent sans avoir les clés de l’appartement en main. La recherche de logement peut être très longue et fastidieuse mais n’abandonnez pas. Je vous conseille de venir un peu avant le début des cours en Irlande, de prendre un hôtel, AirBnB, auberge de jeunesse afin de pouvoir tranquillement mener à bien vos recherches.
Le coût de la vie
Le prix du panier moyen de consommation ne varie pas vraiment comparé à la France. Vous pouvez trouver de la viande et du poisson d’excellente qualité (un avantage de l’Irlande) à un prix plus que raisonnable. Les fruits et légumes sont importés (vous vous doutez bien), excepté la pomme de terre ! (autre icône de l’Irlande). Cependant, vous ne retrouverez pas les mêmes produits qu’en France (néanmoins si vous ne pouvez pas vivre sans vos produits préférés, plusieurs épiceries françaises en vendent). Lidl et Tesco sont les deux plus grandes et plus populaires enseignes à Dublin. l’Irlande est très fortement taxée sur l’alcool et le tabac. La plupart des sorties et activités culturelles sont payantes (15 euros pour le musée de la Guinness par exemple).
Un menu à deux services, au restaurant, coûte en moyenne une vingtaine d’euros. Vous ferez des économies sur le sport (la salle de sport est gratuite à UCD et l’adhésion aux clubs de sport s’élève à seulement 15euros pour l’année).
Les transports
(Au moment où j’écris, les tarifs sont susceptibles de changer et le gouvernement vient de valider une baisse des tarifs)
Maintenant viens le deuxième point noir de l’Irlande : les Transports ! Et plus particulièrement les bus et le Luas (le tram) qui coutent extrêmement cher ! 2.30 euros par trajet (avec la Leap card, une carte de transport à faire et scanner avant de prendre les transports).
A noter que le campus de UCD est assez loin du centre-ville et donc vous serez obligé de prendre les transports. Une alternative plus écologique et économe pour le portefeuille est le vélo. Vous pouvez acheter un vélo en début d’année si vous savez par avance que vous allez être amené à vous déplacer très régulièrement.
D’ailleurs UCD en prête gratuitement pour tous les étudiants étrangers pour la journée. Investissez dans un très très bon cadenas car les vols sont très fréquents.
Les taxis sont beaucoup moins chers qu’en France et sont plus d’usage. Il y a un train, le Dart, qui passe par le centre ville de Dublin (vers Trinity College) et qui permet de rejoindre rapidement d’autres villes comme Howth et Bray où vous pourrez vous promener et profiter du littoral. Si vous souhaitez faire un séjour dans les autres grandes villes d’Irlande ( Limerick, Galway et Cork ), il existe de nombreux bus au départ du centre ville de Dublin pour environ 18euros et 3h de trajet.
Côté transport, le gros point positif est l’aéroport de Dublin.
Bien que petit, il propose des destinations partout dans le monde et à des prix très corrects. Idéal si vous souhaitez profiter de votre année pour voyager en Europe ou outre-Atlantique. De plus l’aéroport est facilement accessible en bus puisqu’en ligne directe depuis le centre-ville ( 45 minutes environ ) et UCD propose un service de ramassage pour vous amener dans un car spécial avec tous les étudiants jusqu’à votre lieu de résidence ( pas forcément UCD ).
Vous devrez juste renseigner vos coordonnées, heure et date d’arrivée à l’aéroport.
Globalement, la vie à Dublin est chère, très chère, mais il y a une pléthorique de cafés, bars, restaurants qui embauchent des étudiants de toutes nationalités, avec des horaires adaptés et sans même avoir un bon anglais (le minimum quand même). Prenez une pile de CV sous le bras, que vous déposerez un peu partout et vous aurez une réponse très rapidement (parfois dans la journée). Le salaire minimum est un peu plus élevé qu’en France. (Une amie à moi travaillait dans un café pour 1400 par mois pour 30h par semaine).
- Logement 600 €
- Courses 200 €
- Activités culturelles 30 €
- Transports 60 €
- Sorties 100 €
- Restaurants 80 €
- Total 1000-1200 €
Les activités à faire à Dublin
- Shopping :Grafton Street, George Street’s Arcade, Dundrum Shopping Centre, Jervis Shopping Centre
- Cinémas :CinéWorld (pas loin du Spire)
- Restaurant :the Bank restaurant, the Pink, the Six, Dakota, chez Max (restaurant français)
- Pubs :The Church, Sweetman, The Brazen Head, PorterHouse, Celt’s …
- Bar dansant/Boite de nuit :the Dicey’s, the George, the Academy, Tramline
- Randonnées :Bray, Howth, Wiclow Mountains
- Musées :Dublin Castle, Guinness StoreHouse, Dublinia
UCD en quelques chiffres :
– 33 000 étudiants dont 25% sont internationaux
– 133 hectares (campus principal)
– 37 écoles
– 13 cafés et restaurants
– 1 cinéma
– 1 bar
– 3 salles de musculation
– 8 courts de tennis
– 1 piscine olympique de 50m
– une dizaine de bibliothèques (La principale : James Joyce Library)

Pour finir…
C’est très compliqué de détailler une année ERASMUS en quelques lignes, d’autant plus dans une ville comme Dublin où tout est possible.
Chaque personne aura une expérience différente qu’il vous contera différemment, néanmoins toutes les personnes que j’ai rencontré, s’accordent sur un point : Dublin fut une aventure EXTRAORDINAIRE !
J’ai adoré mon séjour, fait des rencontres incroyables et pour cela je ne peux que remercier le BRI pour m’avoir donné l’occasion de vivre cette aventure.
La bonne humeur, l’ambiance, la diversité culturelle, la qualité des enseignements et les irlandais(es) incarnent les ingrédients d’une année à l’étranger réussie qui a surpassé de loin tout ce que je m’étais imaginé.
Bien évidemment, je ne peux que vous recommander Dublin pour votre ERASMUS+ et si, après avoir lu ces lignes, il vous reste des interrogations, je suis amplement disponible afin de les éclaircir. Cheers !


Hi folks !
Je me présente, Elamine, étudiant en 3ème année de licence d’Économie, parcours International à Montpellier.Au cours de cette troisième année, j’ai eu le privilège d’effectuer un échange universitaire dans la capitale irlandaise avec le programme ERASMUS+.
Conscient de certaines appréhensions qu’on peut avoir quand on s’élance dans une telle aventure et ayant été moi-même dans ce cas, j’avais vraiment à cœur de vous partager mon témoignage sur cette expérience et ainsi vous permettre de vous projeter plus aisément !
Intéressé(e) ?« Stick the kettle on ! »
Entre Guinness, buskers et paysages d’exception, on fait un petit tour de la ville de Saint Paddy
Clothilde, Mobilité à Montréal, Québec
Montréal, mobilité internationale BCI

Sous la neige…
J’ai effectué mon programme BCI à Montréal, au Québec, Canada, à L’École des Sciences de la Gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM).
La ville de Montréal
« La ville de Montréal est une ville merveilleuse, ou la gentillesse des québecois et la douceur de vivre sont des atouts indéniables. »

Le plus sympa :
- Diversité des activités sur place (concert, restaurants, bars, boites de nuit, événements en tout genre)
- Une ville très cosmopolite
- Doux mélange entre la culture française et américaine
- Un réseau de transports publics très efficace
- Une qualité de vie très appréciable
- Beaucoup de parcs
- Nombreux marchés dans la ville pour des produits frais (fruits et légumes du Québec)
Le moins bien :
- Diversité des activités sur place (concert, restaurants, bars, boites de nuit, événements en tout genre)
- Une ville très cosmopolite
- Doux mélange entre la culture française et américaine
- Un réseau de transports publics très efficace
- Une qualité de vie très appréciable
- Beaucoup de parcs
- Nombreux marchés dans la ville pour des produits frais (fruits et légumes du Québec)
L’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM)

L’UQAM est une immense université. Le département d’économie est très bien réputé au sein de Montréal et l’École de Sciences de la Gestion de l’UQAM (ESG UQAM) offre des services d’accompagnement et des activités sportives et culturelles pour les étudiants.
Le campus est très large composé de différents bâtiments, tous reliés par des tous-terrains, ce qui est très pratique en hiver !
En ce qui concerne les cours, les professeurs sont très disponibles et la relation étudiant/professeur permet une réelle personnalisation des cours. Les professeurs sont tous très accessibles, même en dehors des heures de cours, pour une quelconque question sur le cours ou sur d’autres sujets.

Se loger à Montréal
As tu trouvé facilement un logement ? des conseils ou bons plans logement à nous donner ?

Au début j’avais choisi la solution la plus simple qui était de vivre dans les résidences universitaires de l’UQAM. Mais en faisant les démarches courant juin il ne restait plus de chambres disponibles à mon grand regret. J’ai donc consulté les offres de colocations sur Kijiji (égal au site « Leboncoin ») ainsi que sur les différents groupes de colocations d’étudiants de Montréal sur Facebook.
Avec du recul, je conseille vraiment aux futurs étudiants en échange à Montréal de trouver une place dans une colocation. Les offres sont nombreuses sur les groupes Facebook. Il suffit de rejoindre les groupes Fb de type « Colocations Montréal » ou « Roomates Montreal ». Le marché du logement à Montréal est très flexible et il est simple de trouver une place dans une superbe colocation.
« Je préconise la colocation à la résidence universitaire ou à l’appartement seul. Premièrement la colocation est un meilleur rapport qualité/prix sur Montréal. Puis il permet une réelle expérience humaine dans un pays étranger avec des étudiants venant du monde entier. Finalement, tu sortiras de ton année avec des souvenirs incroyables de ta vie en colocation.«

Bons plans sorties
Peux tu nous dire les bons plans utiles à la vie quotidienne ?
Les magasins pour faire ses courses :(être attentif aux périodiques, magazines qui donnent les rabais de la semaine) :
- Adonis (metro Atwater) : connus pour ses légumes pas chers
- Iga and Metro: cher mais regarder les réductions de la semaine pour faire de bons deals, ne pas faire toutes ses courses la
- WalMart (metro Angrignon)
- Maxi (metro Angrignon)
- Super C
Magasin très utile pour acheter ce qu’il te manque dans ton appartement : Dollarama. Tu y trouveras tout ce dont tu as besoin pour 1, 2 ou 3 dollars maximum par items.
Les choses à absolument tester :
- Les différents types de fromages québecois
- La poutine (le plat typiquement québecois)
- Les cidres
- Les bières locales provenant des microbrasseries de la province
- Le gin québecois
- Le sirop d’érable (à consommer sans modération)
- Les pommes québecoises en automne, la tarte au sucre, la soupe de poids ..

Les choses à absolument tester :
- Les différents types de fromages québecois
- La poutine (le plat typiquement québecois)
- Les cidres
- Les bières locales provenant des microbrasseries de la province
- Le gin québecois
- Le sirop d’érable (à consommer sans modération)
- Les pommes québecoises en automne, la tarte au sucre, la soupe de poids ..

Carte de Bus, métro / Carte de réduction vous permettant de profiter de bons plans :
En étant étudiant à Montréal, on bénéficie d’avantages tarifaires. La carte de métro/bus à Montréal s’appelle la Carte Opus. Elle est à faire dès les premiers jours en arrivant en suivant les instructions présentes sur les sites internet de chaque université.
De plus se procurer la carte Passeport Montréal qui permet de bénéficier de réductions sur de nombreuses activités dans la ville.
Être attentif aux proposions d’activités faites par l’université. L’établissement offre des prix très avantageux.
Que faut il visiter à Montréal ?
- L’Oratoire St Joseph
- La biosphère
- L’insectarium
- La planetarium
- Le stade Olympique
- Le Parc Lafontaine…

- Le marché Jean-Talon : marché en extérieur, mieux vaut y aller avant la période hivernale car en hiver le marché est beaucoup moins impressionnant. On peut y trouver des légumes et des fruits frais de saisons en tout genre, des mets locaux ..
- Le Stade Olympique
- La plateau Mont Royal : où il fait bon de se poser en terrasse pour profiter des beaux jours ou de se balader pour découvrir les nombreuses fresques de street art.
- Parc Lafontaine : fonces-y pour un running en extérieur
- L’observatoire du Mont- Royal : le lieu touristique incontournable qui donne une vue panoramique sur toute la ville
As tu assisté à des événements ? Sport, concert….
- Centre Bell : pour y soutenir les Canadiens de Montréal (hockey)
- Igloofest : ou le « festival le plus froid du monde », c’est un festival musical courant février unique en son genre, où tous les looks les plus vintages sont permis. Un conseil : portes tes affaires les plus chaudes !
- Meltus : salle de spectacle où je suis allée voir le chanteur Riles, une ambiance incroyable.
- L’orchestre symphonique de Montréal (OSM)
- Le Cirque du Soleil : un incontournable à Montréal avec un show extraordinaire
- Les matchs universitaires : entre le basket, le volleyball et les compétitions de cheerleading, les affrontements inter-universités sont de véritables expériences de la culture universitaire locale
- New City Gas : une boite de nuit vers le vieux port qui propose tout au long de l’année une programmation d’artistes de grande renommée. J’ai pour ma part vu le dj Robin Schultz.
Pour finir… un mot pour qualifier cette mobilité ?

Tout d’abord, je tiens à remercier tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce projet et qui m’ont permis que vivre pleinement cette expérience internationale. Je pense bien entendu à mes parents dans leur soutien quotidien du début jusqu’à la fin de cette mobilité.
Puis, je remercie le corps enseignement de l’UQAM pour leur bienveillance et leur accompagnement. Enfin, j’adresse mes sincères remerciements à mon responsable pédagogique Monsieur Cheikbossian ainsi qu’à Monsieur Ghachem et Monsieur D’Alessandro sans qui ce projet n’aurait pas pu voir le jour. Par leur soutien sans faille, mon projet de mobilité a pu se concrétiser dans des conditions optimales et leurs précieux conseils m’ont permis de vivre sereinement ces neuf mois de mobilité au Canada.
« Mon échange universitaire à Montréal a été comme une parenthèse au sein dans ma vie d’étudiante. Une pause aux multiples facettes qui m’a permis de développer des compétences humaines et sociales. En se confrontant seule à une nouvelle culture, j’ai appris d’avantages sur ma personnalité, mes préférences et mes aspirations. J’ai pu notamment développer mon sens de l’adaptabilité qui sera un atout pour mon projet professionnel. »

Mont Oxford
Les québécois sont de nature très civilisés et très accueillants. Par sa position géographique stratégique, Montréal est lieu qui offre la possibilité de voyager dans des régions différentes. J’ai bien entendu découvert les immenses parcs naturels québécois, j’ai visité la capitale Ottawa, j’ai découvert les immenses buildings de Toronto, « la petite ville new yorkaise » et je suis allée au-delà des frontières canadiennes. Un premier voyage en Floride m’a permis de prendre une bonne dose de soleil avant l’hiver canadien. J’ai poursuivi par deux voyages aux États-Unis, d’abord à New York puis à Boston, des villes qui continuent de me faire rêver.
En définitive, en m’adaptant à la culture québécoise, j’ai passé une très belle année cette ville chaleureuse. Toutefois gardez bien en tête qu’à Montréal l’hiver est long et parfois sportif. Il faut donc s’y préparer au mieux avec un équipement bien adapté ! La ville fait beaucoup d’efforts durant la période hivernale pour organiser des événements animant ainsi la vie souterraine montréalaise. Rassurez-vous Montréal est une ville accueillante et réserve à ses visiteurs de belles surprises. Je reviens cette année en France avec des souvenirs pleins la tête, des liens d’amitié noués à jamais et une énergie décuplée pour poursuivre mes projets universitaires et professionnels.
Je recommande à toute personne motivée de s’aventurer dans cette expérience outre atlantique !



Albert, mobilité à Varsovie, Pologne

« La cuisine polonaise n’a rien à envier à la cuisine française, vous trouverez dans toutes les grosses villes de Pologne (que j’ai eu l’occasion de visiter) les plats typiques traditionnels polonais, les pierogis, le bygos, les kotlet schabowy…
L’architecture est assez spéciale, héritée de l’époque communiste d’après guerre (où je le rappelle 80% de la ville fut détruite), les immeubles sont en général gris et n’ont rien de joyeux, à part pour le centre-ville, où le capitalisme frappe fort et où l’on peut retrouver des superbes gratte-ciels digne de ceux de New York. Le palace de la culture et des sciences, monument principal de Varsovie, offert par les russes en 1952, est un imposant et magnifique édifice.
Plusieurs choses vous sauteront aux yeux venant de Montpellier : tout d’abord, la mixité culturelle. Quasi voir non-existante, la mixité culturelle est extrêmement homogène. A part les riders Uber eats (qui sont littéralement tous indiens), vos yeux ne pourront que remarquer la proportion de personnes blanches dans le pays. La Pologne étant un pays encore peu touristique et très nationaliste, l’immigration, venant très majoritairement d’Ukraine, est une des plus basses d’Europe. Un climat assez particulier même si je tiens à le préciser, les polonais n’ont rien de racistes.
En parlant des polonais, ils sont un peuple très respectueux, plus strictes que les allemands concernant les règles (vous ne verrez jamais un polonais traverser un passage piéton au feu rouge), et à l’humeur parfois inconsistante. Assez désagréables quand ils travaillent (caissiers, bureaux de postes etc…), mais très festif et joyeux quand il s’agit de sortir.
La température en Pologne est comme vous le savez très froide en hiver, mais très chaude en été, rendant le pays un peu dépressif d’Octobre à Mars, mais très agréable d’Avril à Septembre, où les activités culturelles se multiplient.

Les villes polonaises à visiter sont nombreuses, Cracovie, le cœur historique de la Pologne, où vous pourrez visiter Auschwitz; Poznan, ville étudiante fort sympathique; Gdansk, ville côtière du nord de la Pologne, où vous trouverez Sopot, le Saint-Tropez polonais.
Vous aurez l’occasion de visiter le sud de la Pologne, notamment Zakopane, ville frontalière avec la Slovaquie, dans la zone des Carpates (chaîne de montagne impressionnante), où vous pourrez faire un peu de randonnée et visiter les charmants villages avoisinants.
SGH, la fameuse école de commerce universitaire
Pourquoi la fameuse, me demanderez-vous? Car en Pologne, TOUT le monde connaît SGH (École des hautes études commerciales de Varsovie). Considérée comme la meilleure école de son domaine en Europe centrale, ⅓ des économistes du pays y sortent. Et quand vous sortez en soirée avec le hoodie de l’école, vous êtes sûr de faire des connaissances. Car 16 000 élèves, c’est beaucoup. De son nom complet Szkoła Główna Handlowa w Warszawie, l’institution est privée, mais gratuite pour les études en polonais. Le prix de l’année pour un cursus anglophone est de 4000 euros (gratuit pour les Erasmus).

La plupart des enseignants ont un niveau d’anglais remarquable, en plus d’un background des plus qualifié.
Beaucoup ont travaillé dans des institutions renommées comme la banque centrale polonaise, le ministère des finances, sans oublier le secteur privé. Les sponsors de ce type sont nombreux, KPMG, Deloitte, EY, PwC, P&G et pleins d’autres sponsorisent l’établissement en payant des salles et en faisant des espèces de forum dans le hall de l’université, où l’on peut se reposer et jouer à la ps4, essayer la réalité virtuelle, avoir du café et des smoothies gratuits etc…, dans l’optique de recruter les talents de l’école. L’université est dotée de 2 salles de musculation, d’une fitness room, d’une piscine et d’un sauna, disponibles aux élèves. La librairie de l’école, ouverte de 8h à 5h du matin en période de révision est une somptueuse salle très bien équipée (adieu l’ennui des révisions à la BU de Montpellier).
La formation
L’école propose 4 types de bachelor différents, où vous devrez en tant qu’Erasmus aller piocher dans ceux qui vous intéressent. Je recommande fortement les cours du bachelor quantitative methods, tous très intéressants mais assez difficiles à valider. Si vous voulez une année tranquille, optez pour les matières à 3 crédits des bachelors de management business marketing et autres secteurs de l’économie où l’on apprend pas grand chose. La plupart des cours sont donc enseignés par de bons professeurs, très peu sont faits en amphithéâtre. Je vous conseille de prendre légèrement plus de crédits que nécessaire, par exemple 36 (au lieu de 30), ce qui vous permettrait de découvrir des cours assez intéressants et hors du programme de l’université de Montpellier (tels que Art of public speaking, Americanization etc)
Ce qu’il faut savoir
Le zloty (1 euro=4 zloty) est la monnaie polonaise. C’est une monnaie dévalorisée pour l’instant, témoignant du coût de la vie. En effet, la vie en Pologne n’est pas chère. 3 euros le repas dans les bars mleczny, ces petits restaurants on l’on va chercher soit même son plat quand il est prêt et où l’on ramène son assiette quand on a finit. Une cantine si vous voulez. Très démocratisée en Pologne, il en existe de toutes les sortes : cantines polonaises, asiatiques etc. Plusieurs sont présentes autour de l’université et pour être honnête, c’est pas mauvais. A part ça, le ticket de métro est à 40 centimes quand on a la carte étudiante, 3,5 euros le paquet de cigarettes, 5 euros la bouteille de vodka, et j’en passe et des meilleures.
La location d’appartement se fait très facilement, pas de paperasse administrative. Les loyers sont entre 250 et 400 euros. Votre recherche d’appartement se fera sans doute via les nombreux groupes Facebook (que je pourrais vous partagez si vous le souhaitez), ou par les agences immobilières, très pratiques également, mais plus chères.
La ville possède 2 lignes de métros, couvrant globalement tous les endroits où vous aurez besoins de vous rendre. Je vous conseille donc vivement d’habiter proche d’une station de métro sachant que l’université est à 5 secondes (littéralement) de la station de métro Pole Mokotowskie. Les transports (métro tramway bus) sont très agréables à utiliser, en bon état, propres etc.
Les liaisons par trains entre les villes sont très pratiques, très peu chers, mais les trains ne sont pas très rapides. Comptez 3 heures pour aller à Cracovie, à Gdansk où à Poznan.
L’aéroport Chopin dessert beaucoup de destinations, la compagnie wizzair étant de très loin ma préférée (vols 2 fois moins cher que ryanair et service irréprochable, je suis ainsi allé 2 fois en Angleterre pour 50 euros l’aller-retour).
La Pologne est un pays qui embauche beaucoup et dont l’employabilité est très flexible. Vous trouverez un travail sans problème même sans parler polonais (j’ai travaillé 2 mois été 2019 dans la compagnie d’assurance américaine marsh, et 1 mois en tant que testeur de jeux vidéos chez testronics). Soyez ceci dit prêts à travailler pour 600 euros par mois (SMIC polonais).
Emma, Mobilité à Montpellier, France
Emma, Mobilité à Montpellier France, Faculté d’Économie
To better illustrate my yearly stay in Montpellier, I will first describe the French culture and the city, then my experiences at the Université de Montpellier and lastly, I will give some additional tips for foreign students staying in Montpellier.
French culture and Montpellier
As I’ve been always very close to the French culture, there weren’t many things that surprised me. People in the south of France are very warm and welcoming (I speak French so there wasn’t a barrier language, as not many of them speak English unfortunately), as well as eager to help if you approach them on the street. As for the city, the centre of the city is very Parisian-like with beautiful monuments and buildings, but with a lot of palm trees. There are many restaurants, cafés and bars where a lot of students go. Unfortunately, as for vegan and vegetarian places, the options are limited. Still, the nightlife of the city is very vibrant, and it is easy to meet other students, especially foreign ones.
When it comes to transportation, there are only 4 tram lines and buses, but as the city centre is not that big, it is very easy to approach everything on foot. In the suburbs, the neighbourhoods seemed to have more modern architecture, but more depopulated. It is also important to be aware of some more dangerous parts of the city where one should go with caution. Moreover, as many probably know, Montpellier is very close to the seaside – the travel by tram and bus takes around 40 minutes.
Université de Montpellier
As part of my exchange, I took courses from different faculties of the Université de Montpellier: economy (my partner university), IAE and Management (MOMA). In all of the 3 faculties, besides IAE, the majority of the students were French, as the classes were conducted in French. At IAE, I met people of diverse internationalities and we mostly spoke in English. As I could choose courses from different faculties, I found many interesting courses that I eventually took. My favourites were: Finance d’Entreprise (M1 – faculté d’économie), Economic and Social Policy (L3 – faculté d’économie), International Strategy (IAE), Introduction à l’économie de l’environnement (L3 – faculté d’économie) and Esapce Européen (MOMA).
The faculty of economics is located close to the city centre (10min by tram), in proximity to a park and the river and also next to the faculty of management, the library and the CROUS restaurant, where students usually go for lunch.
I was truly grateful for Mr Mustapha et Julien, who are helping foreign students at the faculty of economics upon their arrival and during the whole period of their studies. They were always happy to help and answer any question that I could have. They were extremely nice, and not only did they help me in academic-related matters, but also in getting accommodation, opening a bank account and many more.
Other useful information
To get to the city, there is a small airport (the number of connections is limited though) and train stations – I recommend travelling with OuiGo, an economy version of SNCF. Upon arrival, all foreign students need to buy the French insurance of “Assurance responsabilité civile française” (16 euros). Besides that, there aren’t many other formalities to be done if you come from the European Union. I also had to buy insurance for my room at the dorm, which I have done through my bank. It is also worth knowing about the CAF insurance for the accommodation – they are granted to every student with an accommodation contract. As for the prices, life in Montpellier is cheaper than in some bigger cities, like Paris for example. Accommodation rents in university dorms are also low (approximately 300 euros for a single room).
Artaban, mobilité à Bruxelles, Belgique
Artaban étudie actuellement à la Vrije Universiteit Brussel/Solvay Business School à Bruxelles dans le cadre du programme Erasmus+. Son expérience en quelques mots…
Bruxelles

Grande Place – Période de Noël, l’arbre illumine les esprits lorsque les températures négatives s’accaparent de la ville
Bruxelles est la capitale européenne : Commission Européenne, Conseil de l’Europe… La capitale Belge bénéficie d’un rayonnement culturel du même niveau que Paris et Londres.

Gare de Bruxelles – Placée au centre de l’Europe, on peut s’y rendre facilement : Comment s’y rendre ?
La Gastronomie Bruxelloise

Gaufre Bruxelloise
En matière gastronomique, je dois avouer que je n’ai jamais mangé de gaufres aussi bonnes qu’en Belgique (Bruxelloise ou Liégeoise). Les moules – frites sont divines, et il y a un marché de poisson ouvert les dimanches qui est absolument délicieux.

Les célèbres Moules – Frites !
Pour les amateurs de brunch et de brasseries, croyez-moi, vous y trouverez votre bonheur.
La VUB/Solvay

Vue du Campus
La VUB fait partie de l’ULB (Université Libre de Bruxelles), c’est le campus flamand de l’ULB. Le niveau est assez élevé, tous les cours proposés sont du niveau Master et la charge de travail n’est pas à sous-estimer. Le niveau d’anglais est excellent car la VUB bénéficie énormément des externalités positives issues des compétences Européennes. La plupart des enseignants sont chercheurs et travaillent pour ces mêmes compétences. Si vous aimez l’actualité européenne, vous vous y plairez.
Élodie, Mobilité à Riga, Lettonie

J’ai effectué mon programme Erasmus+ à Riga, capitale de la Lettonie. Mais avant de parler de Riga, il faut comprendre l’histoire de son pays.
Un peu d’Histoire…
La Lettonie est un jeune pays qui a été proclamé État indépendant le 18 Novembre 1918, et a gagné son indépendance le 11 Novembre 1919 contre l’armée Allemande et l’armée Rouge (Soviétique).
Cependant, elle est forcée à faire partie de l’Union Soviétique durant la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’en 1991, où elle est reconnue indépendante par le Conseil d’État de l’Union Soviétique le 6 Septembre de cette année-là.
Et de Géographie…
Riga est la capitale de la Lettonie pour des raisons géographiques et économiques. La ville est traversée par le fleuve Daugava, et est proche de l’embouchure du fleuve dans la mer Baltique, rendant avantageux le commerce, favorable au développement économique du pays.
La Lettonie est toujours en voie de reconstruction. Le coût de la vie y est abordable pour les étudiants étrangers. L’histoire fait toujours partie intégrante de la ville, remplie de monuments et statues rappelant les conflits et victoire qu’elle a traversé, dont le plus connu est le « Freedom Monument », représentant une femme tenant trois étoiles signifiant l’alliance des trois pays baltiques.
Les tramways datant du régime soviétique sont toujours en circulation, et on peut voir les maisons typiques en bois aux côtés des immeubles appartenant au style Art Nouveau. Le centre historique de Riga datant du Moyen-Âge, aux nombreuses églises et aux rues pavées, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et rassemble commerces, lieux de vies, et culturels.

Les grands parcs situés de part et d’autre de la ville en font un lieu agréable et vivant. Le plus grand est Mezaparks, qui nous donne la chance de se balader en forêt ou sur les rives du lac qu’il entoure. L’activité touristique se développe de plus en plus, et est très favorable au dynamisme de la ville notamment en période estivale, mais qui est aussi étonnante en hiver, où les journées sont très courtes, très froides, et les rues constamment enneigées. Le réseau des transports publics exploite la ville de long en large, rendant l’accès facile à tout points de la ville.
Malheureusement, on ressent encore les tensions très présentes entre la population russophone (25% de la population de Riga) et Lettone, datant de l’occupation soviétique et toujours actuelles, laissant peser une atmosphère peu chaleureuse.

Lors de la proclamation de l’indépendance de la République Lettone, les personnes ayant émigré ont perdu leur nationalité, et ce problème non réglé s’est transmis avec les générations, comptant aujourd’hui un nombre important de personnes ne possédant ni la nationalité Russe, ni la nationalité Lettone. Les habitants sont plutôt introvertis, et les standards de politesse sont différents des notre, ce qui peut être déstabilisant au début.
D’un point de vu logistique, les voitures sont encore à l’honneur à Riga, et sont représentatives du statut social. En effet, aucune zone n’est piétonne, y compris dans le centre historique, et le trafic fait défaut à l’efficacité des transports en commun, affectant également la qualité de l’air.
L’Université et le campus
L’Université Technique de Riga enseigne principalement l’ingénierie mécanique, les sciences informatiques, et le management. Les campus sont situées de part et d’autre de la ville, il est possible d’avoir des cours dans des établissements différents (le plan des campus de l’université est disponible sur le site rtu.lv). Le bâtiment principal dans lequel sont les bureaux de l’administration est, situé dans la vieille ville, et les autres campus sont situés sur l’île de Kipsala, de l’autre coté du fleuve, et au nord de la ville. La faculté d’économie se trouve sur le campus de Kalnciema, est proche des transports et du centre ville, desservit par
bus et tramways.
Le contenu des cours étant en anglais, les étudiant Erasmus n’ont pas de cours en communs avec les étudiants lettons, sauf quelques exceptions. Une des particularité de l’enseignement pour les élèves Erasmus est que beaucoup d’élèves inscrits dans les cours d’économie et management n’étudient pas dans le domaine de l’économie à la base, et suivent ces cours en complément de leur formation, ce qui créé une différence de niveau auxquels les professeurs essayent de s’adapter. Pour rendre leurs cours dynamiques, les professeurs demandent des réalisations de travaux et de projets de groupes, se terminant par des présentations orales, qui favorisent les rencontre entre élèves et l’enrichissement de nos travaux.
Il n’y a pas d’examen final dans toutes les matières; les moyennes sont généralement calculées avec les notes reçues lors de présentations orales, devoirs, et tests effectués tout au long du semestre, ou s’ajoutent à la note de l’examen final, s’il y a. Il nous est possible d’accéder à nos cours, notes, et emplois du temps sur la plateforme ortus.lv.
Le bureau des relations internationales est facilement joignable par mail, ou directement dans le bureau situé dans le bâtiment de Kalku Iela. Les professeurs nous communiquent leurs coordonnées personnelles en cas de besoin de renseignement et sont très accessibles.
La bibliothèque universitaire, située sur l’île de Kipsala, à côté de la résidence universitaire, est ouverte 24h/24, mais n’est pas facile d’accès et est relativement éloignée du centre ville et des transports, ce qui prend du temps pour s’y rendre, contrairement à la Bibliothèque Nationale de Lettonie (non
universitaire). Côté vie active, l’université propose des cours de sport auxquels il faut s’inscrire au préalable.
Il n’y a pas d’abonnement annuel, il faut payer chaque séance individuellement.
Logement
Il y a plusieurs possibilités de trouver un logement à Riga. Par simple recherche internet ou l’on tombe sur des sites de résidences étudiantes, ou d’annonces de particuliers. J’ai trouvé mon logement sur le site erasmus.u, qui est donc consacré aux étudiants Erasmus et propose majoritairement des annonces pour colocations de courte durée.

Les réseaux sociaux sont la principale source d’annonces postées par des étudiants à la recherche de colocataire, ou par des particuliers, sur des pages créés pour les étudiants étrangers. Certains étudiants ont préféré loger dans des auberges de jeunesses à leur arrivée afin de chercher leur logement en étant sur place, favorisant le bouche à oreille, et leur laissant la possibilité de visiter leur futur appartement. Il y a également la possibilité de réserver une chambre dans la résidence de notre université. Dans mon cas, le loyer est un montant fixé par chambre, toutes charges comprises.
Mais la plupart des autres étudiants ne payent pas de loyer fixe, le montant des charges n’y étant pas inclu, le loyer varie en fonction des saisons. C’est donc au cas par cas. Il faut se renseigner auprès du propriétaire, de l’agence, ou demander l’avis d’autres étudiants.
Pour les colocations ou studios, tous les propriétaires demandent un dépôt de sécurité avant d’emménager qui est égal au montant du loyer (hors charges si spécifié), par virement bancaire ou paypal et est rendu à la fin d’une période pré-définie par le propriétaire. Il n’y a pas d’état lieu d’entrée ni de sortie
officiel, la caution est rendue uniquement si la période de location est celle inscrite sur le contrat, ou alors n’est pas rendue mais le dernier mois de loyer n’est pas à payer. Il est facile de trouver des appartements dont le loyer varie entre 180€ et 400€ par mois, mais uniquement pour des colocations.
Pour des studios individuels le loyer minimum est 400€, et sont généralement excentrés du centre ville (mais tout de même desservis par tramway et bus).
Il faut également savoir que les immeubles sont anciens, et les appartements ne sont pas forcément rénovés, ou répondant au normes que nous connaissons. L’eau potable n’est pas encore accessible dans tous les quartiers de Riga.
Il est facile de pouvoir déménager, car les démarches sont très rapides, et qu’il n’y a pas de sélection de profil en fonction du revenu ou de la situation familiale, ni de garant requis. Les points négatifs sont l’état des appartements qui ne sont pas toujours bons, et les propriétaires qui ne sont pas forcément présents pour régler d’éventuels problèmes.
Bons plans
L’ESN (Erasmus Student Network) est une association implantée dans chaque ville d’Europe accueillant des programmes d’échange Erasmus, gérée par des étudiants, qui organise des évènements pour faciliter les rencontres et nous intégrer au mieux à cette nouvelle vie. La page Facebook « ESN Riga » publie régulièrement du contenu et organise régulièrement des événements (loisirs, sportifs, voyages, culturels). La carte ESN nous donne accès à des réductions pour voyager avec l’association, ou encore des tarifs préférentiels avec certains restaurants, bars, magasins etc… la carte coûte 10€ à l’année.
– Aller supporter l’équipe de hockey sur glace de Riga, l’équipe « Dinamo Riga », à l’Arena. Le hockey est le sport le plus populaire en Lettonie, et l’équipe est très suivie par ses supporters, qui joue trois fois par semaine à domicile. Les étudiants peuvent assister à leurs match, pour un prix variant entre 5 et 7€ sous
présentation d’une carte étudiant. L’Arena est accessible avec le bus n°24 (15min) partant du centre ville.
– Aller voir un opéra ou ballet à l’Opéra National situé à l’entrée du centre historique. Le prix varie d’une place de 6€ à 35€ et les représentations sont en Anglais.
– Le bowling, situé de l’autre côté du Daugava, il est conseillé de réserver au préalable, et le coût d’une partie est de 8€ par équipe.
– Dans le centre ville, le forum cinéma propose des films, généralement inscrits au box office, en version originale sous titrés Letton et Russe. Pas de tarifs pour les étudiants, le prix d’une place est de 8€;
– Prendre le train pour aller à la plage de Jurmala, visiter les chateaux de Cesis, Sigulda, ou visiter le parc national de Kemeri.
– Les bars les plus fréquentés par les étudiants sont dans le centre historique. Le French Bar, le Pūce, le Cartel Bar, le Shot Café et le Monkeys Bar sont les favoris des étudiants erasmus.
– Visiter le Musée de l’Occupation, le Musée Ethnographique, le Musée de l’Art Nouveau pour le côté historique, et pour le coté loisir, le Musée des Illusions.
– Défiler dans les rues de Riga avec des torches lors du « Lacplesis Diena » pour se rappeler les soldats morts au combat contre les armées Russes et Allemandes, ayant fait gagner l’indépendance de la Lettonie, le 11 Novembre 1919.
– Célébrer la proclamation de la République de Lettonie le 18 Novembre 1918 devant le monument de la Liberté.
La ville de Riga est desservie par des tramways, bus et trolley bus. L’abonnement mensuel est de 16€/mois pour les étudiants, avec accès à une utilisation illimitée de tout type de transport, sous présentation de la carte d’étudiant de l’université d’accueil. Il faut se rendre à la gare routière (Autoosta) pour se la procurer. (Les routes et horaires sont accessibles sur le site rigassatiksme.lv.)
Les déplacements en train à l’intérieur de la Lettonie sont très abordables. Il est possible d’aller à la plage de Jurmala, à 30min de voyage, pour 1,70€ aller/retour, ou encore d’aller visiter le parc national de Kemeri à 1h de voyage pour 3€.
– Les deux principales chaines de supermarchés sont Maxima et Rimi, ouverts tous les jours de 8h à 23h.
– Le Marché Central de Riga, derrière la gare, où sont vendus des produits frais à bas prix, ouvert tous les jours jusqu’à19h.
– Les épiceries russes
La situation géographique de Riga est telle qu’il est facile de voyager avec budget, en avion, bus ou bateau.
Pour les voyages hors Lettonie il est possible de :
– Se rendre en bus en Estonie, Lituanie, Pologne etc…, pour un budget partant de 20€ aller/retour avec Ecolines ou Luxexpress;
– Se rendre en Russie en train;
– Voyager de nuit en ferry pour se rendre à Stockholm avec la Tallink.
– Visiter le site de Ryanair pour bénéficier des avantages de la carte ESN, ou tout simplement des bas prix de billets pour se rendre à Oslo, Varsovie, Berlin et pleins d’autres villes.

En quelques mots…
Riga est une ville dépaysante, encore marquée par son passé tumultueux, dont le centre historique médiéval et les nouveaux quartiers nous font découvrir un choc de cultures Lettone, Soviétique et Européenne. On apprend à s’adapter au mode de vie, au climat passant d’un extrême à l’autre au fil des saisons. Mais surtout, durant ce séjour, on apprend à élargir notre façon de penser, à être plus curieux et à partager des moments précieux avec des personnes que nous n’aurions jamais rencontré dans un autre contexte que le programme Erasmus.
Oumaima, mobilité à Kaunas, Lituanie
Kaunas
La Lituanie n’est certes pas la destination Erasmus + la plus populaire mais pour y avoir passé presque une année, je ne peux qu’être contente de cette expérience.
La Lituanie est un petit pays avec une population avoisinant les 5 millions.

Kaunas est la deuxième plus grande ville de Lituanie et sa a taille est semblable à celle d’une petite/moyenne ville française.
Niveau climat, ayant habité le sud de la France, ça m’a fait un énorme changement, surtout que je ne m’y étais pas préparé coté garde-robe, mais je conseille d’acheter ses vêtements d’hiver ici pendant la période de Août/Septembre, les lituaniens connaissent des températures pouvant aller jusqu’à -20C, du coup ils ont le nécessaire pour s’équiper durant l’hiver. Mais, le climat ne devrait vraiment pas décourager les étudiants de venir !!
L’université
L’université Vytautas Magnus est une bonne université, les cours sont assurés en anglais, généralement de courte durée comparé en France, on demande d’écrire pas mal de ‘research paper’ et de faire beaucoup d’exposés.


La vie étudiante est très dynamique avec beaucoup d’événement sportif et culturel, en campus ou en dehors de la ville.
Logement
Le logement est assez facile à trouver, vous trouverez surement une bonne coloc en cherchant sur les différents groupes Facebook d’annonces de logement sur Kaunas avec des loyers abordables (150-250 euros en ville ou 90-150 euros en dortoir de l’université).
Personnellement, j’étais dans une grosse coloc dans un appartement avec 8 autres personnes de nationalités différentes, ils avaient tous un très bon niveau en anglais, ce qui m’a permise de pratiquer mon anglais.
Les bon plans sorties

Balade en nature et découverte de beaux paysages proche de Kaunas…
Il y a pas mal de bon restaurant à essayer, et la cuisine locale est très bonne, les bars sont sympas et les prix sont très abordables. Pour essayer les bons plans sur Vilnius il suffit de prendre le train à 2.8 euros avec la carte ISIC qui met environ 1h30. L’autre avantage en Lituanie, c’est que les vols ne sont pas très chers si on les réserve à l’avance, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs pays autour (Lettonie, Estonie, Finlande, Norvège, Danemark et Pologne), en plus il y a pleins de réductions avec la carte ESN.
Lles bus font toute la ville et ne sont pas du tout chers (1 euro le ticket ou 50 cents avec la carte ISIC), l’idéal serai de prendre un abonnement pour chaque 3 mois pour 15 euros.
Les petits inconvénients :
Les charges d’eau/électricité dans les logements sont avancé d’abord par le propriétaire puis les locataires règlent cette somme aux propriétaires, des fois en utilisant quelques failles du système, quelques propriétaires malhonnêtes font payer plus cher les charges qu’elles ne le sont réellement.
Les gens ne parlent pas tous anglais (surtout les personnes âgées), du coup dans certains magasins (supermarché, pharmacie etc.) on a du mal à retrouver ce que l’on veut, surtout que même les étiquettes ne sont pas en anglais, mon astuce c’est de toujours traduire en avance ce que l’on recherche, le noter et le montrer. Mais en général, il n’y a pas de soucis avec les étudiants lituaniens, ils parlent très bien anglais.
Aliénor, mobilité à Linkoping, SUède
J’ai effectué mon programme Erasmus+ d’un an à Linköping, cinquième ville de Suède (161 000 habitants. La ville s’est étendue depuis la création de l’université en1975, elle accueille aujourd’hui plus de 27 000 étudiants.

Linköping est également une ville industrielle et le centre de l’industrie aéronautique suédoise. Je tiens à préciser que la plupart des anecdotes que je raconte concernent le pré-covid. En effet, mon échange et les habitudes ont été entièrement chamboulées avec l’arrivée de la pandémie.
L’Université et le campus
Tout d’abord le campus de l’université de Linköping est divisé sur plusieurs campus, dont un à Norrköping (à 40 km). Ainsi, il peut être judicieux de choisir des cours uniquement sur les campus de Linköping puisque c’est là que tous les étudiants habitent. Autrement, il existe une navette gratuite avec la carte étudiante pour relier les deux villes en semaine. En savoir + sur l’Université partenaire Les cours a Linköping Vie sur le Campus Se loger à Linköping Bons plans en Suède Transports Association ENS (Erasmus Student Network)


Pour terminer,j’aimerais dire que cette expérience m’a beaucoup apporté. Mais surtout, j’ai appris à quel point nous étions chanceux d’avoir le soleil dans le sud ! Le campus de Linköping est très à “l’américaine”. Ce qui rend l’expérience inédite, c’est de vivre dans le campus avec les mêmes personnes, tous vos amis sont vos voisins ! vous étudiez avec eux, vous mangez avec eux, vous faites vos courses à Hemköp ensemble, jouez au Beach volley quand il fait chaud, allez à la salle de sport quand il ne fait pas beau.
C’est comme une petite ville pour les étudiants. Si vous voulez suivre plus en détails mon aventure je vous invite à lire mon blog.