Conférences en Économie

^{Des rencontres, des conférences, des débats sont régulièrement organisés par la Faculté d’Économie.}

^{Ces manifestations sont ouvertes à tout public, curieux de connaissances sur des sujets très variés tels que l’environnement, la finance, le numérique ou l’économie en général.}

^{La Faculté d’Économie organise de nombreuses conférences pour ses étudiants, ses enseignants-chercheurs et les professionnels des différents secteurs d’activités.}

^{Ces conférences couvrent de nombreux sujets d’actualité, que cela soit dans le secteur de la finance ou de l’environnement.}

^{En participant à ces conférences, le public à la possibilité de comprendre et de poser des questions à des professionnels sur la thématique.}

^{Prochaine conférence en Économie}

^{Pour la rentrée 2025 des Rendez-vous de l’Eco, la Faculté d’Économie organise, en partenariat avec ses associations étudiantes, des conférences sur les thèmes :}

^{L’information sous influence, vacillement des médias traditionnels et enjeux démocratiques}

^{Jeudi 30 janvier 18h00, à la Faculté d’Économie, Campus Richter, Amphithéâtre C001}

^{La fragilité économique des médias favorise-t-elle la désinformation ?}

^{La démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables » (au sens du débat démocratique) (Hannah Arendt, Vérité et politique, crise de la culture, 1954). Les nouvelles pratiques informationnelles conjuguées à l’arrivée des géants du numérique dans l’espace informationnel fragilisent le processus de production de l’information par les médias traditionnels.}

En savoir +

^{De la collecte massive de données personnelles à la captation de l’attention des usagers en passant par le siphonage des ressources publicitaires en ligne, tous ces facteurs tendent à remettre en cause le modèle économique de la production d’une information de qualité, ouvrant la voie à la privatisation de l’espace public au profit d’entreprises qui font de la désinformation et de la polarisation des débats un véritable business.}

Intervenante : Nathalie SONNAC

^{Nathalie SONNAC est professeure en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris Panthéon-Assas. Spécialiste en économie des médias, de la culture et du numérique, elle s’intéresse en particulier aux questions de concurrence et de régulation, aux enjeux politiques et démocratiques des médias et des réseaux sociaux dans la nouvelle économie numérique.}

^{Elle a présidé l’Institut français de presse (IFP), le département d’information-Communication de l’université Paris Panthéon-Assas (2009-2015). Elle a été membre du Conseil national du numérique (le CNNum) (2013-2015). Elle a été Membre du Collège du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) (devenu Arcom) de 2015 à 2021.}

^{Quels rôles les banques centrales et les autorités de supervision financière peuvent-elles et devraient-elles jouer dans la transition écologique ? Cette question, presque totalement absente des débats académiques et politiques jusqu’à la fin des années 2010, a pris de l’ampleur ces dernières années. Les nombreux articles académiques et propositions de politiques publiques qui ont vu le jour à ce sujet peuvent être classés en deux catégories : (i) une approche basée sur le risque qui vise à intégrer les considérations relatives au climat et à la nature dans les opérations quotidiennes des banques centrales, sans remettre en question leurs mandats et pratiques actuels ; (ii) une approche proactive qui vise à mettre les banques centrales au service de la transition, en soulignant leur capacité à réorienter les flux financiers.}

En savoir +

^{Ces deux approches semblent faire face à des limites importantes. En particulier, les scénarios (implicites ou explicites) informant les études existantes font souvent l’impasse sur des questions cruciales pour les banques centrales telles que : la capacité des différents scénarios de transition à générer une croissance du PIB et des opportunités d’accumulation de capital ; le fait que la transition aura probablement lieu dans un monde où les chocs physiques se multiplient, ce qui pourrait exacerber des phénomènes tels que les spirales profit-prix ; la nouvelle réalité géoéconomique dans laquelle les pays à revenu élevé pourraient ne pas être les leaders des technologies « vertes », entraînant ainsi une reconfiguration majeure des échanges commerciaux et des flux de capitaux, ce qui pourrait alors avoir un impact considérable sur le rôle des banques centrales (par exemple, quelle nouvelle monnaie de référence sur la scène mondiale ?).}

^{L’évaluation du rôle des banques centrales et superviseurs financiers dans la transition écologique nécessite donc une approche interdisciplinaire, associant une approche d’économie politique de la monnaie et de la finance à des perspectives socio-techniques sur ce à quoi la transition pourrait réellement ressembler. Cette présentation visera à proposer différentes approches (non exhaustives) permettant de développer cet agenda.}

Intervenant : Romain SVARTZMAN

^{Romain Svartzman est chercheur à l’Université Bocconi (au sein de l’Institute for European Policymaking) et chercheur associé à l’Institute for Innovation and Public Purpose (IIPP, University College London). Ses recherches portent sur l’élaboration de scénarios de transition écologique et l’évaluation de leurs implications macrofinancières, ainsi que sur les pistes de réformes de l’architecture monétaire et financière internationale. Romain a précédemment travaillé en tant qu’économiste senior à la Banque de France. Il a obtenu son doctorat en macroéconomie écologique à l’université McGill (Canada). répartis sur tous les continents. Il vient d’être nommé (juillet 2024) Président du Comité national Français du programme Hydrologique Intergouvernemental de l’UNESCO.}