Conférences en Économie 

Les conférences abordent des sujets d’actualité, qu’il s’agisse de questions financières, environnementales ou économiques. Elles offrent au public l’opportunité d’échanger directement avec des experts et de mieux comprendre les enjeux des thématiques présentées.

Face aux bouleversements climatiques majeurs – gel d’avril 2021, sécheresse et canicules de 2022, excès d’eau entre 2023 et 2024 – Serge Zaka décrypte les transformations en cours et propose des stratégies d’adaptation et d’atténuation. Son objectif est clair : préserver une agriculture durable, résiliente et performante pour garantir l’indépendance alimentaire de la France à l’horizon 2050.

La fragilité économique des médias favorise-t-elle la désinformation ?

La démocratie ne peut fonctionner que si elle est construite sur une perception commune de la réalité, de faits vérifiables et discutables » (au sens du débat démocratique) (Hannah Arendt, Vérité et politique, crise de la culture, 1954). Les nouvelles pratiques informationnelles conjuguées à l’arrivée des géants du numérique dans l’espace informationnel fragilisent le processus de production de l’information par les médias traditionnels.

Cette question, presque totalement absente des débats académiques et politiques jusqu’à la fin des années 2010, a pris de l’ampleur ces dernières années. Les nombreux articles académiques et propositions de politiques publiques qui ont vu le jour à ce sujet peuvent être classés en deux catégories : (i) une approche basée sur le risque qui vise à intégrer les considérations relatives au climat et à la nature dans les opérations quotidiennes des banques centrales, sans remettre en question leurs mandats et pratiques actuels ; (ii) une approche proactive qui vise à mettre les banques centrales au service de la transition, en soulignant leur capacité à réorienter les flux financiers.

La question de l’eau est bien aujourd’hui, plus que jamais, un sujet universel et multiformes. Et son importance ne fera que croître dans les années et les décennies qui viennent, notamment sous l’effet du changement climatique, de la croissance démographique et d’une inéluctable urbanisation, générant potentiellement des risques, des catastrophes, des difficultés économiques et/ou sociales ainsi que des tensions ou des conflits à travers la planète.

Comment, alors, intégrer et gérer le fait que les réponses et solutions, qui existent, à ces crises plurielles soient de mise en œuvre locale et nécessitent, partout, de reconsidérer certains éléments et fondements du fonctionnement de nos sociétés humaines ?

L’objectif de neutralité climatique s’est imposé en quelques années comme la cible de long terme des politiques d’atténuation du changement climatique dans le monde. Pour y parvenir, nos sociétés doivent opérer une double transformation à marche forcée. D’un côté, accélérer le rythme de la transition énergétique bas carbone afin de se débarrasser des énergies fossiles, à l’origine de 70% environ des émissions mondiales de gaz à effet serre. De l’autre, amorcer la transition agroécologique qui constitue le principal levier permettant de renforcer les puits de carbone naturels et de réduire efficacement les émissions issues de l’agriculture.

L’un des plus grands défis de la construction du monde neutre en carbone sera de coordonner ces deux transformations qui mettent en jeu des logiques différentes.

Des élections américaines à la crise du Covid-19 en passant par les récents conflits militaires, tout événement s’accompagnerait désormais d’une vague de fake news. Mais cette épidémie est-elle si nouvelle ?
Depuis le XIXe siècle, les médias traditionnels qui se dressent pour défendre la vérité enchaînent également bobards et fausses informations. Du « bourrage de crâne » lors de la première guerre mondiale aux mensonges contre les mouvements sociaux, la désinformation suit le journalisme comme une ombre. Quand ils ne peuvent plus nier un mensonge, les grands médias concèdent un « dérapage ». Ils proclament que le vrai danger vient des « fake news » véhiculées sur les réseaux sociaux : la presse établie défend son monopole de la falsification légitime.

Les nouvelles mobilités constituent un défi écologique majeur pour les collectivités dans un contexte où la dépendance à la voiture reste encore forte notamment pour les trajets quotidiens.

La table ronde du 9 novembre organisée par la Faculté d’Économie de Montpellier, en partenariat avec Midi Libre, intitulée « Mobilité douce dans les Métropoles, comment accélérer ? » permettra un échange entre des représentants des trois piliers clés de cette transition : les collectivités, les citoyens engagés et les entreprises novatrices. L’épicentre des débats tournera autour des mesures d’accompagnement adoptées par la Métropole de Montpellier, offrant ainsi un aperçu concret des actions entreprises pour instaurer une mobilité plus respectueuse de l’environnement sur nos territoires.

La crise sanitaire de la COVID a plongé l’économie dans une récession sévère en 2020 qui a affecté le fonctionnement et les structures financières des entreprises. Ces dernières doivent désormais faire face aux conséquences d’une crise énergétique et inflationniste majeure.

Dans ce contexte, quelle est aujourd’hui la situation des entreprises, comment évolue le financement bancaire, les banques sont-elles impactées elles aussi par cet enchaînement de difficultés ?

L’accélération du changement climatique et la multiplication des événements extrêmes nous rappellent l’urgence d’infléchir drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Afin d’amorcer le recul des émissions et tenir nos engagements climatiques, le secteur énergétique devra opérer une profonde transformation dont la finalité devra être une économie totalement indépendante des énergies fossiles.

L’un des leviers de cette transition énergétique est le développement des énergies renouvelable dont le poids dans le mix est appelé à croître fortement dans les prochaines années, comme en attestent les travaux de prospective réalisés par le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité RTE, où dans le scénario central, capacités solaires et éoliennes devront être multipliés par un facteur 11 et 3 respectivement.

Face à la flambée récente des prix de l’énergie, la table ronde vise à analyser les origines de cette crise, à la fois conjoncturelles — guerre en Ukraine, faible disponibilité du parc nucléaire, déficit hydrique, limites des énergies renouvelables — et structurelles, liées à l’évolution des marchés de l’électricité et du gaz en Europe depuis les années 2000. L’objectif est de mieux comprendre le fonctionnement de ces marchés, le rôle des différents acteurs et les conséquences économiques de cette hausse des prix, tout en explorant les pistes possibles pour protéger entreprises et particuliers.

Le retour de l’inflation observé en France et dans le monde a été alimenté par les récents désordres sanitaires et géopolitiques. Il est encore aggravé par les conséquences de la transition climatique et son impact sur la raréfaction et le renchérissement des matières premières ainsi que par les perturbations des chaînes d’approvisionnement nés de la crise sanitaire. Dans ces conditions, le retour de l’inflation a-t-il un caractère conjoncturel ou, au contraire, ce retour prend-il un caractère plus structurel ?

Aujourd’hui, les nouvelles technologies numériques sont au cœur de notre quotidien. Quels sont les impacts de celles-ci sur les différents marchés et sur l’économie ?

La capacité à maîtriser les nouvelles technologies et à les mettre en œuvre efficacement est déterminante pour la compétitivité d’un pays. Le numérique est devenu un vecteur d’agilité et de compétitivité incontournable, il a permis aux entreprises et aux services publics de continuer à fonctionner pendant la crise du covid-19, il leur permet de se moderniser dans un monde de plus en plus concurrentiel, et il permet de garantir que les filières d’aujourd’hui aient un avenir. Il y a les technologies d’aujourd’hui, en phase de déploiement voire de passage à l’échelle comme l’intelligence artificielle, mais aussi celles comme le quantique qui sont en train d’émerger et pourraient façonner leur monde de demain.

Faut-il encore parler de croissance et d’innovation face aux défis de l’après crise et aux exigences de la transition écologique ?

15 Février 2022

INTERVENANTS : Philippe AGHION, Philippe ASKERNAZY, Gilbert CETTE, Elie COHEN, Eric LABAYE

Les notions d’innovation et de croissance sont souvent au centre des débats publics mais aussi académiques. Dans le contexte d’après-crise pandémique, certains mettent encore l’accent sur l’innovation comme un vecteur de croissance et de création de richesse, voire de solutions pour assurer la transition écologique et une condition pour une meilleure répartition des richesses. D’autres y voient une impasse en considérant que la croissance est soit une chimère, soit se fait au détriment de la préservation des ressources naturelles.

Les nouvelles mobilités

02 Décembre 2021

INTERVENANTS : Etienne BEEKER, Yves CROZET, Jean-Yves DURAND, Julie FRÊCHE, Michel SAVY

Les interrogations sur le monde d’après se conjuguent pour une part déterminante avec les impératifs de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et dès lors avec les transformations qui s’imposent aux secteurs du transport et de la mobilité.

Crypto-actifs et monnaies numériques

12 Octobre 2021

INTERVENANT : Alexandre STERVINOU

L’innovation en matière de paiements a été synonyme d’efficacité accrue : les services sont de plus en plus disponibles, dépassant les frontières physiques et les contraintes de temps pour satisfaire la demande des clients en instantanéité. Plus récemment, des solutions de paiement en devenir, notamment fondées sur de nouveaux actifs, les crypto-actifs, émergent, portées par des acteurs tels que les Bigtechs. Alexandre Stervinou fait le point sur ces tendances, puis montre comment les autorités publiques entendent contribuer à ce mouvement d’innovation en lui fournissant un cadre réglementaire adapté et en s’intégrant en tant qu’acteur dans l’écosystème de l’innovation financière. C’est dans ce contexte que les réflexions autour de la monnaie numérique de banque centrale se développent, guidées par les objectifs de politique publique en matière de stabilité monétaire et de stabilité financière.

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2020 / 2021

Faut-il et comment réguler les GAFAM ?

23 Mars 2021

INTERVENANTS : Vincent BONNEAU, Joëlle TOLEDANO,Yann GUTHMANN, Winston MAXWELL, Benoit TABAKA

Depuis 20 ans, le développement de l’Internet s’est accompagné de l’affirmation du rôle dominant d’un petit nombre d’acteurs qui paraissent contrôler, voir freiner, le processus continu d’innovations qui accompagne la transformation numérique de nos économies et sociétés. Bien que ces plateformes disposent de solides arguments pour faire valoir leur succès auprès du public et leur utilité pour favoriser l’accès aux marchés de nombreuses entreprises, leur développement accéléré pose de multiples questions :
Qu’y a-t-il de nouveau dans les positions dominantes des grandes plateformes ? Pourquoi la régulation parait nécessaire ? Quels sont les options du régulateur ? Quels sont les liens qui associent la captation et valorisation de la donnée, l’abus de position dominante, le respect de la privacy, la lutte contre les fake news, etc. ? Comment ces questions sont débattues de part et d’autre de l’Atlantique et résonnent-elles en Chine ?

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Changement climatique et économie

09 Février 2021

INTERVENANTS : Florence LAMBERT, Christian De PERTHUIS, Lorette PHILIPPOT, Pierre-François WEBER

Cinq ans après l’Accord de Paris, les efforts entrepris pour permettre une diminution des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale sont jugés insuffisants. La crise sanitaire du Covid-19 et les mesures de confinement ont certes conduit à une réduction des émissions mais les questions dans le débat public sont nombreuses.
S’agit-il d’une baisse transitoire ? Les bonnes politiques ont-elles été menées ? Doit-on s’attendre à un fort rebond des émissions dès la reprise des activités économiques ? Des interrogations multiples se posent sur les perspectives de relance de l’après crise et les actions à entreprendre. Comment articuler le plan de relance avec la transition bas-carbone ? Quelles priorités pour la dépense publique ? Quel rôle des banques et des banques centrales ? Ces questions interrogent plus généralement sur les relations qu’entretiennent le changement climatique et l’économie.

Débat La 5G en question

15 Décembre 2020

INTERVENANT : Xavier VASQUES

Au moment où la 5G arrive en France, les questions dans le débat public sont encore nombreuses. Plus d’ondes et une migration vers les hautes fréquences raniment les inquiétudes sur les conséquences de la 5G sur la santé. Plus récente est la question de l’opportunité de se lancer dans la 5G à un moment où l’on découvre la part prise par le numérique dans la consommation d’énergie. Enfin, des interrogations multiples se font sur la valeur ajoutée de cette nouvelle génération de mobile : en quoi la 5G constitue un progrès au regard de la 4G qui couvre encore avec difficulté le territoire ? Va-t-elle faire doublon avec la fibre optique ? La France et l’Europe sont-elles réellement en retard au regard des déploiements observés aux Etats-Unis ou en Asie ?

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